Par Armand Soussia
Installé sur un magma en profondeur en plein activité depuis que le tribalisme a atteint son niveau critique sous les chaumières au Cameroun, il est urgent de trouver un moyen efficace pour stopper ce volcan en gestation. Pour ce faire, il est important de désintéresser les deux zones qui actuellement se disputent le pouvoir en exacerbant les tensions au sein de leur communauté respectives et prémunir le Cameroun d’un probable embrasement au lendemain de la présidentielle qui pointe à l’horizon.
L’élection présidentielle de 2025 qui enregistre déjà plusieurs candidats déclarés, doit être le principal motif de ralliement et de réconciliation nationale. D’où la nécessité de trouver l’homme idéal pour remplacer Paul Biya, l’actuel président qui aura duré 43 ans au pouvoir. L’homme qui devrait arranger ce problème devrait être neutre. C’est à dire que le nouveau chef de l’Etat du Cameroun ne devrait pas être originaire du Sud Beti, ni de l’Ouest Bamileké. Disons nous les choses clairement et sans hypocrisie. Travaillons pour une véritable réconciliation nationale solide et durable. Une fois nos plaies guéries, on pourrait envisager l’arrivée d’un Bamileké ou le retour d’un Beti au pouvoir.
Une fois ceci dit, il ne nous reste plus que Me. Akere Mouna comme Candidat sérieux. Ses atouts étant qu’il soit neutre, c’est à dire qu’il n’appartient à aucune des parties autour duquel se crystalise les débats tribalistes. Et pas seulement, il est également anglophone. Ce qui veut dire qu’il sera plus à même de mieux négocier avec nos frères anglophones sécessionnistes; et aussi, le Nigeria qui depuis quelques jours essaye de relancer l’affaire Bakassi. Puisque la question a été mise en discussion au niveau de la chambre haute leur parlement en fin de semaine dernière.