Panorama papers
Par Joseph OLINGA N.
Acteur politique parmi les stratèges de l’Union pour le changement, plateforme ayant permi a Ni John Fru Ndi de mettre Paul Biya en difficultés lors de l’élection présidentielle de l’année 1992, Djeukam Tchameni la stratégie pour battre le candidat du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) est de “Casser l’alliance Rdpc-Partis du Nord.”
Un acte stratégique déterminant pour Djeukam Tchameni qui explique que l’arithmétique électorale du Cameroun est établie de sorte que le Grand Nord représente 35% de l’électorat, le Grand Sud 30% et le Grand Ouest 35%.
“Pour gagner, il faut faire un très bon score dans un des fieffs et glaner quelques voix dans les deux autres.”
En clair, une alliance établie entre des acteurs de deux fiefs garantie la victoire. Une simulation basée sur l’expérience de l’Union pour le changement en 1992.
Annèe au couts de laquelle l’Union pour le changement a obtenu 39% des suffrages exprimés au plan national contre 36% pour le Rdpc et 20% pour l’Undp.Les données sont quelque peu différentes en 2025. L’analyse produite par Djeukam Tchameni fait remarquer que si la configuration demeure pratiquement la même pour le Grand Nord et le Grand Sud, la donne contextuelle est différente dans le Grand Ouest.
Djeukam Tchameni explique que
“En 2025, le maintien artificiel du conflit dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest est une astuce du régime visant à y mettre hors jeu le vote anti-Rdpc.”
Du coup, le vote du Grand Ouest ne pèsera que 22% environ. Dans les faits, souligne Djeukam Tchameni
“la seule possibilité de victoire contre le Rdpc viendrait d’une alliance Grand Ouest – Grand Nord.”
