Par Joseph OLINGA N.
Vingt-quatre heures après avoir été déclaré vainqueur de l’élection présidentielle, le silence des chefs d’État partenaires du Cameroun est perceptible. A l’exception du chef de l’État gabonais Oligui Nguema qui a adressé un message de félicitations à Paul Biya, aucun autre message de reconnaissance de légitimité n’a été formulé à l’endroit du candidat du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) déclaré vainqueur par le Conseil constitutionnel.
Les postures des diplomates de l’Union européenne accrédités à Yaoundé semblent d’ailleurs donner une perception claire de l’appréciation que la communauté internationale a de la réélection de Paul Biya qui se voit octroyer un huitième mandat à la tête du Cameroun.
Ce 28 octobre, la délégation de l’Union européenne au Cameroun a plutôt demandé au pouvoir en place à Yaoundé d’ouvrir un dialogue avec l’opposition afin de trouver une solution à la crise qui s’enlise depuis la fin du scrutin du 12 octobre dernier. Les diplomates de l’Union européenne demandent par ailleurs à Paul Biya de libérer les personnes interpellées puis incarcérées dans le cadre du processus électoral tumultueux que connaît le Cameroun.
