Panorama papers
Par Hajer Elina
L’un des candidats en lice pour la présidentielle camerounaise s’est vu refuser l’obtention d’un visa d’entrée aux États-Unis. Une décision qui suscite des remous dans l’opinion, d’autant plus qu’il est par ailleurs président du conseil d’administration d’une multinationale, un poste généralement perçu comme gage de crédibilité dans les milieux d’affaires.
Selon plusieurs sources, Washington justifie ce refus par les relations jugées compromettantes du candidat avec Émile Parfait Simb, présenté comme un escroc international et actuellement en exil, poursuivi par la justice américaine. Le candidat en question s’était affiché publiquement comme un soutien de longue date à cet homme d’affaires sulfureux.
D’autres proches collaborateurs du candidat sont également cités, notamment un certain « Poutine le lion », recherché pour escroquerie et jadis suspecté dans une affaire criminelle restée sensible. Ces éléments alimentent des doutes sur l’entourage du prétendant à la magistrature suprême, certains analystes estimant qu’ils jettent une ombre sérieuse sur sa capacité à incarner une gouvernance intègre.
À l’approche du scrutin présidentiel d’octobre 2025, les autorités américaines, comme d’autres partenaires internationaux, scrutent avec attention le profil des principaux acteurs politiques camerounais.
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Ce refus de visa illustre la vigilance accrue face aux risques de collusions entre dirigeants politiques et réseaux criminels. L’affaire pourrait avoir un impact non négligeable sur la perception nationale et internationale de ce candidat, dans un contexte électoral déjà tendu.
