Par Joseph OLINGA N.
Connu par de nombreux artistes comme l’ancien prèsident du conseil d’administration de la Société camerounaise des droits des artistes plasticiens, Emmanuel Etolo est aussi le concepteur et auteur de nombreuses oeuvres visibles dans des espaces publics Camerounais.
Interrogé sur l’ambiance qui règne dans le milieu artistique Camerounais, au sujet des redevances versées par la Cameroon radio and television (Crtv), l’homme qui totalise plus d’une cinquantaine d’années dans les sphères artistiques camerounaises et internationales explique que “nombreux parmi les artistes qui revendiquent cette redevance n’ont pas droit. Cette redevance concerne les artistes dont les oeuvres étaient en exploitation publique dans la période allant de 2005 à 2017.”
Emmanuel Etolo Eyah explique que la redevance à polémique a été négocié sous l’égide de la Cameroon music corporation (Cmc) qui a obtenu des engagements des Brasseries du Cameroun (Sabc), de la Crtv et beaucoup d’autres entreprises. ” Le président de la Cmc nous a contacté pour requérir nos adhésions mais beaucoup parmi nous avons refusé d’apposer nos signatures.” La même source indique que la Cmc est en droit de percevoir ces redevances.
Selon Emmanuel Etolo Eyah, “la Cmc avec à sa tête Sam Mbende a eu à affronter le gouvernement à ce sujet. C’est en dernier ressort que la Cour suprême lui a donner raison face au retrait d’agrément qu’avait prononcé le ministre des arts de la culture.”
Si l’ancien prèsident du conseil d’administration de la Socadap donne raison à Sam Mbende, il appelle néanmoins le gouvernement a trouver des voies et moyens pour résoudre le sempitel problème des droits d’auteur au Cameroun.
Parmi ses solutions, Etolo Eyah appelle le gouvernement a organiser le secteur des droits des droits d’auteur.”
L’homme souligne la nécessité pour le gouvernement de garder en vue la formation des gestionnaires en gestion des droits d’auteur.