world top news
Par Joël Onana
Une déclaration qui a retenu l’attention, tant les relations entre les deux hommes ont été tumultueuses ces derniers mois, notamment à cause du dossier Marc Brys, le sélectionneur national dont la nomination a suscité un bras de fer entre la Fécafoot et le ministère des Sports.
Un discours inattendu
Fidèle à son franc-parler, Samuel Eto’o a pris la parole en insistant sur l’importance des désaccords et de leur dépassement :
” Il est vrai que mon patron et moi avions vu certaines situations sous des angles un peu opposés. Mais c’est ça qui est bien parce que cela nous permet de nous améliorer. Monsieur le ministre, le président d’une de vos fédérations voudrait vous dire merci ; merci de nous permettre de nous améliorer. »
Un revirement surprenant, qui tranche avec les tensions des derniers mois. Ce climat de confrontation avait même fragilisé le football camerounais, au point d’inquiéter les acteurs du sport national quant à la gestion de l’équipe nationale.
Un premier signe d’apaisement ?
Ce n’est pas la première fois que Samuel Eto’o tente d’apaiser les relations avec le gouvernement. En septembre dernier, lors de la finale de la Coupe du Cameroun, il s’était déjà affiché aux côtés de Mouelle Kombi, dans une atmosphère plus détendue. Cet assouplissement s’est poursuivi ces derniers mois avec une Fécafoot moins belliqueuse dans ses rapports avec le ministère des Sports. Samuel Eto’o semble avoir pris conscience de l’importance de maintenir une certaine stabilité pour éviter de nouvelles crises, surtout à l’approche des qualifications pour la Coupe du Monde 2026.
Une trêve fragile ?
Si ce geste de Samuel Eto’o peut être interprété comme une volonté sincère d’apaisement, la question demeure : cette trêve est-elle durable ? Les tensions entre la Fécafoot et le ministère des Sports ont été trop nombreuses pour être balayées d’un simple discours. L’avenir nous dira si cette main tendue annonce une véritable réconciliation ou s’il ne s’agit que d’un moment diplomatique dans un contexte où la stabilité est devenue une nécessité pour le football camerounais.
