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Par Léopold DASSI NDJIDJOU
C’est un Joshua Osih rayonnant et déterminé qui a pris la parole dans une salle acquise à sa cause, pour accepter sa désignation comme candidat du Sdf à la présidentielle d’octobre prochain. Il était du reste le seul candidat en lice, bravant la condition de payer 50 millions de Fcfa non remboursables.
” Chers délégués, il n’y a pas si longtemps mon mentor et leader politique levait ma main devant vous, et aujourd’hui je lève cette main pour vous assurer que je suis prêt à diriger. Je me tiens devant vous aujourd’hui avec humilité, détermination et une foi inébranlable en l’avenir de notre pays”.
a-t-il assené avant d’ajouter qu’il se tient devant eux comme leur serviteur et qu’il accepte d’être candidat du Social démocratic front à l’élection de 2025.
Mais cette candidature, a-t-il poursuivi, n’est pas juste la sienne.
“C’est la vôtre. C’est celle de chaque jeune privé d’opportunités. Chaque agriculteur qui peine de survivre, chaque mère qui ne peut pas soigner son enfant, chaque enseignant abandonné par le système, chaque entrepreneur brisé par la corruption”.
martèle Joshua Osih sous les youyous de ses partisans. Il a souligné dans ce sillage que le Cameroun est prêt pour le changement.
Qu’ ensemble, ses partisans et lui, vont l’apporter. C’est pour cela que l’heure n’est plus aux divisions. Qu’on soit du nord ou du sud, de l’est ou de l’ouest, anglophone ou francophone, chrétien ou musulman, “nous sommes un seul peuple, nous avons un seul et même destin”. Aussi, a-t-il assuré, ensemble ils vont guérir les blessures de la crise anglophone, non pas par les armes mais par le dialogue et la justice. Ils vont faire de la diversité une force et non pas une faiblesse. “Aujourd’hui, je vous pose la question chers camarades, êtes-vous prêts de briser les chaînes de la peur? Êtes-vous prêts à vous lever, voter pour reprendre votre pouvoir”, lance-t-il pour challenger la foule toute acquise. C’est le moment répond-il. “C’est notre moment. L’heure pour notre engagement est venu”, proclame le Chairman en course pour Étoudi.
Dans la foulée de cette acceptation, il a laissé comprendre que le Cameroun est au bord du gouffre et son engagement est de sauver le pays de la catastrophe.
“Nous ne sommes pas un pays pauvre. Nous sommes un pays pauvre à cause d’un mauvais leadership. Nous ne sommes pas un pays divisé, nous sommes un peuple divisé par un système qui profite de notre existence. Trop c’est trop! Le temps est venu de construire le Cameroun que nous chérissons. Nous allons le construire sans peur ni discrimination”.
a-t-il dit in extenso.
Il faut indiquer par ailleurs qu’au programme de ce congrès extraordinaire, il était question de designer d’une part le candidat du Sdf à l’élection présidentielle et d’autre part de décliner le programme politique du parti à cette élection. Il va sans dire que le programme du Sdf pour sauver le Cameroun en un an, de 2026 à 2026 a été présenté. Un programme dit de rupture.
Au nombre des partis et leaders politiques présents, il y avait Cabral Libii, Akere Muna, déjà déclarés en course pour octobre. Il y avait aussi les délégations de l’Udc, du Pcrn du Mdr, du Mpcc, de l’Afp du Manidem, de Apar, de l’Ufdc, de Plc , le Sg du Comité Central du Rdoc représenté par Badel Ndanga Ndinga..
Au nombre des missions diplomatiques, il y avait l’Afrique du sud et la Fondation Friedrich Ebert Stiftung.
