Par Mon’Esse
Deux-cent gendarmes ont, mercredi à Yaoundé, la capitale camerounaise achevé un séminaire destiné à renforcer leurs connaissances sur les textes ferroviaires et les actes de malveillance dans les emprises du chemin de fer du pays.
Pendant trois jours, officiers, sous-officiers et militaires de rang ont renforcé les connaissances quant au dispositif légal et règlementaire sur la question, le contexte étant notamment régi par la loi du 16 juillet 1974 relative à la police et à la sécurité des chemins de fer et son décret d’application du 20 août 1975 concernant la protection et la conservation du domaine public ferroviaire.
Placée sous les auspices de la Cameroon Railways (Camrail), filiale du groupe français Bolloré et concessionnaire du chemin de fer camerounais, ladite formation visait ainsi à renforcer les capacités des formateurs et permettre un engagement plus efficace des unités opérationnelles de la gendarmerie nationale le long du réseau ferroviaire.
«Ce séminaire de formation au profit des gendarmes, a expliqué à la presse le directeur général de Camrail, Pascal Miny, traduit la dynamique voulue par les plus hautes autorités du Cameroun, et qui nous permet ensemble, de concevoir et mettre en place les meilleures solutions pour informer et sensibiliser les populations aux risques ferroviaires, aux devoirs civiques et aux sanctions auxquelles elles pourraient être exposées.»,
Selon les données du concessionnaire, en 2021, ce sont 203 menaces de sûreté diverses qui ont été recensées sur la voie ferrée du pays. Elles avaient particulièrement trait aux jets de projectiles, aux obstacles posés sur la voie, au sabotage des installations, aux vols/cambriolages, etc. Le chiffre est encore plus important pour l’année en cours, où 306 cas de menaces sûretés ont déjà été enregistrées.