Par René Mbarga
La découverte de la dépouille mortuaire suspendue au bout d’une corde, du vice consul de l’ambassade de France à Douala, le vendredi 18 Août 2023 à son domicile du quartier Nkongmodo avait donné lieu à des interprétations fantaisistes.
Visé par une double enquête portant sur le trafic des visas ; initiée par le Quai d’Orsay et les autorités camerounaises, Christian Marie Hue était soupçonné de s’être donné la mort, pour les faits allégués. Néanmoins, des témoignages concordants évoquent en bonne place, des motifs dudit suicide : les infidélités reccurentes de l’épouse du diplomate français.
Le bouc émissaire idéal…
Bien plus, contrairement aux rumeurs largement répandues sur les réseaux sociaux, le chef d’entreprise Ismaël Njoya n’avait jamais été proche du vice-consul défunt. Pour toutes les procédures d’attribution ou de renouvellement de visas; l’homme d’affaires s’adressait donc directement au consul général de l’ambassade de France lui-même. À la tête de plusieurs structures spécialisées dans le négoce et d’autres opérations portuaires, le seul défaut de cet homme d’affaires qui emploie plus de 500 camerounais, est d’avoir à un moment donné, prospéré dans un secteur où beaucoup de ses compatriotes et même d’expatriés ont lamentablement échoué.
Alors qu’il avait la possibilité de prendre le large, en restant hors du pays ; l’interpellation dimanche dernier, à l’aéroport international de Douala ; de Mounpoudeyi Njoya Ismaël, Pdg de Valtrech, ressemble à y regarder de près, à une vaste conspiration fomentée par des forces tapies dans l’ombre. Sinon, quelle urgence avait-il à arrêter immédiatement ce père de famille, de retour de Paris où il est allé accompagné ses enfants à l’école?
Un quartier malfamé…
Qui plus est, comment comprendre que le suicide d’un vice-consul, totalement inconnu de Njoya Ismaël puisse avoir une quelconque corrélation avec lui; quand il est aujourd’hui établi que Christian Marie Hue qui était réputé fréquenter la pègre ; vivait dans l’un des quartiers, les plus malfamés de la ville de Douala ? Curieux que cela puisse paraître, il reste au demeurant évident que ce chef d’entreprise ne serait jamais revenu de France, pays d’origine dudit Consul où personne ne l’a d’ailleurs interpellé; s’il avait eu quelque chose à voir avec cette lugubre affaire. Peut-être qu’il serait même parti de Paris pour une destination inconnu !
Votre kilav ne lave pas blanc, malheureusement!
Vous avez boufez son argent pour rien
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