Par Zobel A Mbon
Promouvoir la réintégration durable dans leurs communautés respectives les ex combattants qui ont accepté de déposer les armes lors de la crise dite anglophone reste le principal cheval de bataille du Cnddr. La résolution de cette difficile équation passe la maîtrise d’un certain nombre d’outlils appropriés à la situation .Les trois jours de formation ouverts ce mercredi 28 janvier 2025 à Douala, permettront ainsi aux participants d’étre mieux aguerris.
La formation qui regroupe les membres du comité national de désarmement , de démobilisation et de réintégration , et tous les maillons de la chaine bénéficie de l’accompagnement de l’organisation internationale pour l’immagration .Le centre de démobilisation et de désarmement créé par le chef de l’État Paul Biya fait partie d’un processus plus large de réconciliation nationale et de résolution de la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun. Ce centre a été mis en place pour accueillir les ex-combattants qui souhaitent déposer les armes et réintégrer la société .
Le président Paul Biya avait également créé un Comité National de Désarmement, de Démobilisation et de Réintégration pour superviser ce processus. Les centres régionaux de désarmement ont commencé à accueillir des ex-combattants qui acceptent volontairement de déposer les armes . Si l’on ne peut dire avec exactitude le nombre d’ex combattants qui ont déjà déposé les armes sur le plan national, on sait tout au moins qu’ils sont plus de cinq cents dans la région du Nord ouest à l’avoir fait.
Le processus de désarmement et de démobilisation se poursuit dans tous les centres prévus à cet effet. S’il est complexe d’avancer des chiffres des jeunes qui ont déjà déposé les armes , l’on sait au moins que dans la région du Nord ouest plus de cinq cents ex combattants l’ont fait.
Cette initiative fait partie des résolutions du grand dialogue national convoqué par le président de la République Paul Biya en 2019 pour examiner les voies et moyens pour répondre aux aspirations profondes des populations des zones dites anglophones.Le processus de réintégration des repentis a déjà été lancé par le coordonnateur national du Cnddr dans l’extrême nord et va se poursuivre dans les autre parties du pays.