Par Joël Onana
En effet, suite à une interview inédite de son protégé qui a été interprétée comme une demande d’excuses à Francis Nganou, à travers les réseaux sociaux, notamment son compte officiel facebook, déclare, avec fermeté, que Fernand Lopez n’a pas fait amende honorable et ne saurait le faire à qui que ce soit. Il explique, d’ailleurs, qu’il est un fervent adepte de la philosophie de l’exellence et de la vérité, tout autant qu’il a revisité son impulsion dans le souci de s’améliorer dans la voie de la perfection. Une attitude qualifiée de très honorable.
W.E. Ndongo reconnaît aussi que Francis Nganou a posé des actes très désobligeants, qui sont plutôt liés à l’éducation et la culture. “C’est un homme honnête et intègre, on ne peut pas le qualifier d’ingrat. Nous devons tous l’accompagner à hisser le drapeau national encore plus haut dans le concert des grandes nations”, clame W.E. Ndongo.
L’ancien judoka voit des changements notoires dans son attitude, continue d’apprendre et aura l’opportunité de revenir dans le bon sens de la marche. Selon ce dernier, cela se fera avec le temps. “Je ne veux pas qu’il soit perturbé dans sa carrière. La courtoisie reviendra entre les deux, je suis certain, et je promets”, ajoute-t-il.
L’ancien judoka déplore la légèreté avec laquelle les Camerounais se précipitent à diviser deux frères qui mettent notre pays en lumière dans le monde. Il est impératif d’avoir une attitude d’apaisement au nom du Cameroun que nous voulons pour demain et l’héritage que nous devons laisser à la postérité. Une certitude non négociable est qu’il n’y aurait jamais eu de Francis Nganou sans Fernand Lopez. C’est un monsieur qui mérite du respect, voire un très grand respect pour non seulement son génie, mais aussi pour tous les sacrifices mis à contribution de manière bénévole, au service de son pays.
Il est l’industrie et le moule de fabrication des champions. Francis Nganou, par la conséquence de la nature, est en fin de carrière et le Cameroun devra bien continuer de briller. Il est donc capital de séduire le coach Fernand Lopez pour qu’il regagne la motivation à prendre en charge le maximum de Camerounais dans son écurie pour que nous n’ayions pas seulement un Francis Nganou, mais plusieurs talents d’une telle trempe dans toutes les catégories de poids, sachant que la nature a gratifié notre pays d’un potentiel à l’état brut énorme. Commençons, d’ores et déjà, à savoir prendre du plaisir relativement au progrès de nos vis-à-vis et travaillons ensemble, car c’est unis que nous serons plus forts que les autres pour le rayonnement de la patrie, qui est sacrée. Précisons, à toutes fins utiles, que William Ernest Ndongo est le mentor de plusieurs personnalités au Cameroun dont Fernand Lopez.