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Par Joseph OLINGA N.
Des dénonciations de corruption et de détournements de deniers publics fusent de toutes parts, pourtant le directeur du cabinet civil de la présidence de la République, Samuel Mvondo Ayolo et son adjoint sont murées dans un silence qui en rajoute à l’epaisse rumeur.
Directeur du cabinet civil de la présidence de la République, Samuel Mvondo Ayolo, l’homme en charge des affaires réservées du chef de l’État camerounais, Paul Biya est notamment accusé par les personnels à sa charge de détenir envers lui les primes et autres avantages dûs depuis près de deux ans.
Le fait est telle que des sources classiques d’informations du chef de l’Etat acquiescent les dénonciations sous cape faisant promettre leur protection aux journalistes. Des affirmations qui du reste ne sont ni confirmées ni infirmées par le mis en cause. Tant la voie d’accès est fortement verrouillée pour les journalistes en quête de vérité.
Idem du directeur adjoint du cabinet civil de la présidence de la République. Le personnage réputé accessible aux chercheurs d’informations à la source semble, lui aussi, désormais réfugié derrière le mur inaccessible de la rétention de l’information.
L’homme est pourtant accusé de bâtir un immense empire commercial au Cameroun à travers l’érection d’une entreprise en charge de la distribution des carburants.
Autant le réitérer, toutes les approches entreprises par Panorama Papers pour obtenir les versions des deux principaux collaborateurs du chefs de l’État se sont heurtées à l’épais mur de l’inaccessibilité qui s’est construit autour de ces commis de l’État.
