Par Adam Newman
Se basant sur la disposition constitutionnelle selon laquelle: “personne n’est au-dessus de la loi, y compris le président”, le représentant Green tente de faire destituer le président Trump depuis 2017.
Il s’oppose aux coupes des budgets Medicare et Medicaid, critique aussi des politiques de Trump jugées anti-pauvres.
En 2025, il a relancé la procédure après que Trump ait suggéré que les États-Unis prennent le contrôle de Gaza, qualifiant ces propos de promotion du “nettoyage ethnique”. Green insiste sur des raisons morales plutôt que politiques.
Actions récentes
En mars 2025, Green a été expulsé lors d’un discours de Trump pour avoir crié : “Vous n’avez pas de mandat !”, protestant contre les réductions budgétaires. Il a ensuite été blâmé par la Chambre, avec le soutien de 10 démocrates.
En février 2025, il a annoncé des articles visant Trump pour ses propos sur Gaza, citant Martin Luther King : “L’injustice quelque part est une menace pour la justice partout”.
Obstacles
Malgré sa détermination, Green a souvent agi seul ou avec peu de soutien. Les républicains contrôlant la Chambre en 2025 rendent toute procédure improbable. Même certains démocrates hésitent, craignant un effet contre-productif avant les élections de 2026.
Green se décrit comme prêt à “subir n’importe quelle punition” pour ses convictions, comparant son combat à David contre Goliath . Son approche combine militantisme social (droits LGBT, contrôle des armes) et défense des minorités, reflétant son appartenance aux caucus afro-américain et asiatique du Congrès.
Longue lutte
Le représentant démocrate Al Green, élu du Texas depuis 2005, est une figure emblématique de l’opposition à Donald Trump, ayant mené une campagne persistante pour sa destitution depuis 2017.
Al Green a été le premier membre du Congrès à demander officiellement la destitution de Trump en mai 2017, suite au licenciement du directeur du Fbi James Comey, qui enquêtait sur les liens entre l’équipe de campagne de Trump et la Russie. Green a justifié cette démarche par des accusations d'”obstruction à la justice” et a dénoncé Trump pour “incitation à la suprématie blanche, au sexisme et à la xénophobie”. Il a également reçu des menaces de mort racistes pour ses positions.
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