Par Sandra Embollo
Lors d’une visite jeudi matin à l’hôpital Soroka de Beer Sheva, touché la semaine dernière par un missile iranien, l’ambassadeur des États-Unis en Israël, Mike Huckabee, a qualifié de “miracle” le faible nombre de victimes. “Quand on regarde les deux dernières semaines, c’est un miracle qu’il n’y ait eu que 29 morts, cela aurait pu être des milliers”, a-t-il déclaré.
Huckabee, ancien gouverneur de l’Arkansas et soutien de longue date de Donald Trump, a exprimé son plein accord avec les propos récents de l’ancien président américain, qui a appelé à l’abandon du procès de Benyamin Netanyahou. “Je dis amen à ce qu’a dit Trump. Je laisse ses paroles parler d’elles-mêmes”, a-t-il ajouté, sans chercher à nuancer cette prise de position controversée. Abordant le conflit en cours dans la bande de Gaza, Huckabee a estimé que la fin de la guerre dépend entièrement du Hamas. “Je ne suis qu’un ambassadeur, pas un prophète”, a-t-il commenté. “J’espère que cela se terminera, mais cela se terminera quand le Hamas décidera de cesser de maltraiter les civils innocents qu’il détient depuis plus de 600 jours.”
Il a souligné que seul le Hamas détenait la clé de la libération des otages, comparant la situation à “laisser les nazis au pouvoir après la Seconde Guerre mondiale”, une métaphore forte qui illustre sa vision tranchée du groupe terroriste palestinien. Revenant sur la frappe iranienne ayant visé Soroka, l’ambassadeur a salué la résilience du personnel hospitalier. “Le centre médical Soroka est un véritable miracle. Un missile a causé de lourds dégâts, mais il y a eu très peu de blessés. Cela aurait pu être un désastre absolu”, a-t-il affirmé. Il a notamment loué la décision rapide d’évacuer les patients avant l’impact, évitant ainsi, selon lui, des centaines de morts.
Enfin, Huckabee a tenu à rappeler que Soroka traite non seulement des citoyens israéliens, mais aussi des Palestiniens et des Arabes.
“Ce n’était pas une cible militaire. L’objectif de l’Iran était clair : infliger le maximum de dégâts à des infrastructures civiles. Le fait qu’il n’y ait pas eu de carnage relève du miracle”.
a-t-il conclu.