Par Joseph OLINGA N.
Le gouvernement tchadien a été obligé de repréciser le débat. A travers un communiqué de presse, le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement a indiqué que la proposition de conserver le domicile conjugal par la femme et les enfants, en cas de divorce, relève “d’une simple recommandation émanant d’un travail collectif.”
Au cours de la Semaine nationale de la femme tchadienne (Senafet), le panel a introduit l’idée d’un projet de loi stipulant que “en cas de divorce non motivé, le divorce revient à la femme et aux enfants.” Une proposition qui a suscité le courroux de la gente masculine contre le ministre de la femme et de la protection de la petite enfance.
Face à la polémique qui a embrasé l’opinion publique tchadienne, le gouvernement a indiqué que “cette recommandation n’engage en aucune manière le gouvernement.”
La proposition des femmes tchadiennes intervient au lendemain d’un divorce qui, lui aussi, a suscité de nombreux débats au Tchad. Les médias tchadiens rapporte en effet l’histoire d’un jeune marié qui a décidé de divorcer le lendemain de la nuit de noce.
Le lendemain de la cérémonie, l’homme a répudié son épouse l’accusant d’avoir menti sur sa virginité. L’époux réclame par ailleurs le remboursement de la dote versée ainsi que tous les frais engagés pour organiser la cérémonie de mariage et les agapes.