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Par Joël Onana
C’est le port de Lomé qui est aujourd’hui l’atout économique majeur du Togo. « Un carrefour logistique important » estime l’agence de notation américaine. Les travaux entrepris dans les années 2010 payent. Le trafic dans ce port en eau profonde a doublé en huit ans. Il y est passé l’année dernière à plus de 30 millions de tonnes de marchandises. Lomé est devenu le point de passage privilégié pour l’import-export des pays de l’Alliance des États du Sahel.
Une croissance soutenue
La croissance togolaise est estimée à 6% pour les trois prochaines années par S&P. Les exportations de matières premières, comme le coton et le phosphate, ne se portent pas trop mal. La diversification de l’économie serait également en bonne voie, selon l’agence américaine qui salue les investissements dans les infrastructures et la volonté de développer les activités manufacturières. Une croissance soutenue
La croissance togolaise est estimée à 6% pour les trois prochaines années par S&P. Les exportations de matières premières, comme le coton et le phosphate, ne se portent pas trop mal. La diversification de l’économie serait également en bonne voie, selon l’agence américaine qui salue les investissements dans les infrastructures et la volonté de développer les activités manufacturières. Mais les vulnérabilités persistent. La première d’entre elles étant la pauvreté de la population, le PIB par habitant s’établit tout juste à 1 100 dollars. Il y a aussi les risques politiques et sécuritaires dans le nord du pays. Ils sont de nature à décourager les investissements, explique l’agence de notation.
