Par René Mbarga
Initiative de la diplomatie togolaise visant à fédérer les pays qui partagent les idéaux du panafricanisme, Lomé a abrité la première conférence des ministres des affaires étrangères de ce bloc en gestation le 3 Mai dernier.
l’Alliance politique africaine (Apa) a été symboliquement portée sur les fonds baptismaux le 3 Mai dernier, à Lomé. Ont participé aux travaux de la première conférence, les ministres des affaires étrangères et chefs de délégations des pays ci après : l’Angola, le Burkina Faso, la Rca, le Gabon, la Lybie, le Mali, la Namibie et la Tanzanie.
Prenant la parole au cours de ces assises, le ministre des affaires étrangères du pays hôte Robert Dussey avait planté le décor en indiquant que l’implémentation de l’Alliance politique africaine (Apa) répond au besoin géopolitique et diplomatique du continent de revoir qualitativement et significativement sa relation avec le reste du monde.
Un siège au conseil de sécurité de l’Onu…
Présent dans la capitale togolaise, le ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale du Mali Abdoulaye Diouf s’est voulu optimiste, en présidant la session plénière intitulée : “Répondre aux défis de la paix et de la sécurité en Afrique : renforcer la coopération et les capacités endogènes de riposte contre le terrorisme” ; le diplomate a préconisé la mise sur pied d’une armée africaine.
En même temps, dans le sillage de la création de l’Alliance politique africaine, il a indiqué que le continent devrait penser à promouvoir le multi alignement, en orientant sa politique étrangère uniquement en fonction des intérêts nationaux des pays africains.