Par Joseph OLINGA N.
La Résolution citoyenne, pétition ayant déjà recueilli 20 mille signatures des hauts gradés ainsi que des militaires de rangs divers de l’armée française s’oppose à la mobilisation de la diplomatie française, des moyens financiers ainsi que l’armée française. Résolument opposés à l’initiative du chef de l’État français, Emmanuel Macron, les militaires regroupés au sein du mouvement “Place d’arme” ont fait parvenir leurs revendications au chef de l’État français par voie d’huissier.
Les militaires français réclament le respect de la souveraineté populaire sur les sujets engageant l’implication de l’armée ainsi que les ressources financières, matérielles ainsi que les personnels de l’armée française.
“Le Président de la République n’a jamais reçu pour cela l’aval, ni du peuple, ni du parlement.”
Engagement à polémiques
Les opposants à l’engagement de l’armée française en Ukraine soutiennent que
“L’armée de la République est au service de la Nation. Sa mission est de préparer et d’assurer par la force des armes la défense de la patrie et des intérêts supérieurs de la Nation.”
Soupçonné d’avoir engagé une partie de l’armée française en Ukraine depuis 2022, les signataires de la pétition française s’oppose également à la mobilisation par Emmanuel Macron d’une enveloppe de trois milliards d’euros pour soutenir l’Ukraine contre la Russie. Des raisons pour les 20 mille signataires de dénoncer l’engagement d’Emmanuel Macron tout en rappelant
“L’armée française n’est pas en guerre contre la Fédération de Russie.”
Assemblée nationale et Sénat
Si les militaires français s’opposent à un nouvel envoi des militaires français en Ukraine, courant mai 2025, comme l’annonce le chef de l’État français Emmanuel Macron, ils exigent aussi la mobilisation de l’Assemblée nationale et du Sénat français pour discuter de l’engagement de la France dans le conflit Russo-ukrainien.
La correspondance des militaires français envisage l’ouverture d’une enquête et une procédure judiciaire contre Emmanuel Macron. Le chef de l’État français étant accusé violé l’article 411-3. Dispositions qui indique que
“Le fait de livrer à une puissance étrangère, à une entreprise ou gouvernement étranger ou à leurs agents des matériels, constructions, équipements, installations, appareils affectés à la défense nationale est puni de trente ans de détention criminelle et de 450 mille Euros d’amende.”