Par René Mbarga
La réaction du ministre de la communication René Emmanuel Sadi avait suscité une vague d’indignation à l’annonce de l’enlèvement devant la gendarmerie de Nkolkondi à Yaoundé, de Martinez Zogo. Probablement informé de la mise à mort du journaliste, le porte-parole du gouvernement avait invité les chevaliers de la plume et du microphone a observé la déontologie professionnelle. Sans toutefois condamner, l’acte du kidnapping en lui-même, il s’était mis à dos, une bonne partie de l’opinion publique nationale et internationale qui avait jugé son communiqué insensé.
Assassinat d’État…
En s’impliquant dans l’organisation des obsèques de Martinez Zogo contre l’avis de sa famille biologique ( compagne enfants majeurs), René Emmanuel Sadi et Cie restent constants dans leur dessein d’étouffer vaille que vaille, cet assassinat d’État. Sinon pourquoi devrait-on, s’empresser de porter l’ex présentateur vedette de Embouteillage, en terre en l’absence d’une séance de reconstitution de son assassinat ? Et si le nouveau juge d’instruction le lieutenant colonel Sikati kamwo Florent Aimé formulait le vœu de vouloir reprendre l’enquête et l’autopsie à zéro ? Enterrer Martinez Zogo le 1er Avril 2023 serait enterrer la vérité. L’enquête préliminaire étant toujours en cours, tous ceux qui s’échinent automatiquement à vouloir conduire le disparu à sa dernière demeure à Etam-Kouma roulent incontestablement pour ses assassins.