Par Joseph OLINGA N.
Le message porté signé du commandant de la division de la Sécurité militaire (Semil) a été largement diffusé ce 19 mai auprès des différents corps d’armée et des Forces de maintien de l’ordre (Fmo). Lors de la parade militaire organisée pour la célébration du 53e anniversaire de la fête de l’unité nationale, le 20 mai, les porte-fanions sont interdits de porter des armes.
La mesure s’étend aux gardes du corps des officiers supérieurs ainsi que ceux des corps constitués et des personnalités conviées au défilé commémorant la célébration de la fête de l’unité nationale au Boulevard du 20 mai à Yaoundé.
La correspondance prévient que tout porte-fanion ou garde du corps qui irait à l’encontre de cette instruction lors du défilé présidé par le président de la République fera l’objet de sanctions soumises à l’appréciation du ministre de la défense.
L’instruction adressée à tous les corps d’armée et les forces de maintien de l’ordre interdit par ailleurs la présence des armes dans les véhicules des officiers supérieurs, les corps constitués et les personnalités conviées au défilé du 20 mai à Yaoundé.
L’instruction formulée par la division de la Sécurité militaire intervient quelques heures après l’interpellation de personnes présumées proches des milices se réclamant des combats sécessionnistes dans les régions du Nord-ouest et du Sud-Ouest. Des présumés qui ont été interpellés dans la nuit du 18 au 19 mai à l’entrée de la ville de Yaoundé en possession de nombreuses armes automatiques et un important stock de munitions.