Par Zobel A Mbon
C’est un Alex Nguepi totalement diminué présentant encore les stigmates des sévices corporels dont il venait de subir que nous avons rencontré à la fin du défilé du 20 mai à la place de fête de la bessèkè. Drapeau du Sdf en main , tenue du parti totalement en lambeaux et trempé de sang, il tente d’expliquer ce qui s’est réellement passé.
“Nous étions environ 1500 militants mobilisés qui voulions défiler . Le préfet a décidé que seuls 150 défilent et que les autres rentrent chez eux. Comme je suis le régional de la communication, trois policiers m’ont pris devant leurs collègues et devant le commissaire Toulou qui a tiré en l’air, ils m,ont amené et m’ont tabassé devant mes militants et ceux du Rdpc, par la suite ils ont cassé mon téléphone et m’ont laissé repartir. Voilà le message qu’on a envoyé aux camerounais le 20 mai, un jour où l’on prône l’unité nationale. Le Sdf est un parti républicain. Nous défendons les institutions et notre Merci c’est la bastonnade”
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Cette situation vient encore jeter de l’huile sur le feu, dans les rélations conflictuelles qui existent déjà entre le parti au pouvoir le Rdpc et les autres partis de l’opposition à quelques mois de la présidentielle de 2025. Une enquête approfondie nous permettra sans nul doute de comprendre les mobiles réels de cette barbarie perpétrée sur le cadre du parti de la balance à Douala.