world top news
Par Léopold DASSI NDJIDJOU
S’appuyant sur la thématique proposée par le gouvernement au cours de cette 59ème édition, la patronne de l’Udc a exhorté les jeunes sur leur situation réelle dans le pays de Paul Biya. Elle a exposé le sort de la Jeunesse sur deux plans majeurs. Le premier est la politique. Elle a de ce fait indiqué sur les jeunes sont pour l’essentiel au ban de la vie politique. Elle a ainsi révélé que selon les données de l’Institut national de la dtatistique
(Ins) la population camerounaise estimée en 2019 (il y a 6 ans) à 24 348 251 personnes, est essentiellement jeune à plus de la moitié : soit plus de 12 millions ayant moins de 20 ans et plus de 5 millions de ces jeunes ayant moins de 15 ans.
Toujours selon les données de l’Ins,15 jeunes sur 100 dans nos villes sont à l’abandon. La eunesse démographiquement dominante est comprise entre 15 ans et 35 ans doit attendre 20 ans pour s’acquitter de son premier droit et devoir qu’est le vote.
A alors su’à 18 ans, le jeune Camerounais est civilement et pénalement responsable, le Code électoral ne lui permet de voter qu’à 20 ans. Pendant ce temps, au Gabon, en Côte d’Ivoire, au Sénégal, au Nigeria…un peu partout sur le continent africain, l’âge électorale est 18 ans. Elle a par ailleurs indiqué qu’en attendant une réforme constitutionnelle qui s’impose, la Plateforme des partis Politiques et des Organisations de la société civile pour une modification participative et consensuelle du Code électoral, a déposé auprès des
autorités un Document contenant des propositions allant dans le sens de la
Constitution, à savoir, rendre le vote obligatoire. “Il est un impératif que jeunesse s’émancipe au plus tôt des multiples préjugés politiques.
“Quoi qu’il en soit, en dépit de cette grave entrave, Je demande à notre Jeunesse de 20 ans de considérer que c’est une obligation pour elle, de s’inscrire et de voter car, le Cameroun Nouveau en Marche, doit se faire véritablement avec tous les JeunesCamerounais et pour tous les Jeunes Camerounais”, a-t-elle souligné.
Une économie piégée par l’informel
Au sein du monde du travail, le taux d’emploi des Jeunes de 15 à 34 ans est de 39%. Dans un Pays où 90 % de la force active est « piégée » dans le Secteur Informel selon les sources du Patronat camerounais, il n’est pas superflu de rappeler que le Cameroun est classé 165ème sur 189 dans le classement « Doing business » :Évidemment, la capacité et l’ingéniosité
démontrées par la jeunesse dans les méandres de l’Informel montrent à suffisance qu’elle excellerait dans un entrepreneuriat encadré.
Avec des routes, et la promotion des transports publics. 500 000 jeunes gens sont sur les motos à Douala et à Yaoundé ; 90% des jeunes femmes sont Bayam sellam et trouveraient mieux. Les services publics ont plus besoin de nos Jeunes bien formés, sortis des Écoles et Universités : il n’est pas normal de quitter les amphithéâtres pour se retrouver sur les motos! Si l’on s’en tient à la Commission de L’éducation à l’Assemblée nationale en 2024, 74% des jeunes sortis des universités sont au chômage. ” Formons -nous les jeunes au chômage dans notre pays”, se demande-t-elle dans ce sens. Les différents programmes du ministère de la Jeunesse et de L’éducation civique sont
mis en place pour intégrer la Jeunesse dans des circuits formels de l’activité
économique mais pour quel impact réel? Quelles données chiffrées peut -on en dégager aujourd’hui ? “Jeunesse, maturité et responsabilité pour la consolidation de la paix , de la sécurité, de la croissance économique et du processus démocratique”, est le thème retenu cette année par les autorités cette année.
;
