Avec Angie Forbin
Monsieur le président,
Depuis bientôt dix ans il y’a une guerre dans la partie Anglophone du Cameroun. Des civils et des soldats y sont tués tous les jours. Des milliers de personnes ont laissé leur vie. Des centaines de milliers de Camerounais sont devenues des réfugiés.
Le Nord Ouest et le Sud Ouest avaient été déclarés sinistrés. Le sud Ouest, cœur de l’or noir du Cameroun jalousé par notre voisin le Nigeria au point d’en faire une guerre a l’époque sur Bakassi. La seule chose que vous avez trouvé de mieux à faire aura été d’envoyer vos collaborateurs dans ces zones de tensions nier les problèmes évidents qui se posent depuis la modification de la forme de l’état en 1972. Qui ne se souvient de la morgue et de l’attitude méprisante de ces envoyés du pouvoir central face a une population meurtrie par tant d’années de brimades?
Dans le septentrion, les populations sont terrorisées par Boko Haram, populations au sein desquelles cette secte recrute du fait de la pauvreté rampante.
Monsieur le président, Le discours de la haine est devenu la norme au Cameroun puisque encouragé et véhiculé par les autorités publiques.
Les droits de l’homme sont un leurre. L’arsenal juridique est conçu et mis en œuvre pour mater toute forme de dissidence.
Les opposants menacés, parfois tabassés sont emprisonnés sans raison.
Des hommes de presse, des prélats sont assassinés. Des communautés sont spoliées de leurs terres.
Monsieur le président,
Les sirènes du chaos et les irresponsables se trouvent-ils du côté que vous désignez?