Avec Panorama Papers
Comme en 2018, nous semblons replonger dans cette gangrene qu’est le tribalisme.
Depuis plusieurs jours, des discours à relents tribaux inondent la toile.
Il y’a quelques années, je rappelais cette affirmation de Ruben Um Nyobe en 1957, « Nous n’avons pas le droit de nous servir de l’existence des ethnies comme le moyen de luttes politiques ou de conflits de personnes ».
Les cas expressifs de pays qui se sont fracturés à cause de la guerre ethnique nous parlent. Le Rwanda en 1994 … laisse des marques indélébiles.
En effet, les 250 groupes ethniques que compte le Cameroun sont une richesse de sa multiculturalité. Cette diversité culturelle et linguistique est un héritage favorable pour le projet commun que la nation camerounaise aspire à construire.
Notre contrat social ne peut se construire sur des stéréotypes, mais au sentiment de l’appartenance commune à la terre de nos ancêtres.
Pour le PURS, notre cohésion sociale dépend de nous. La volonté du vivre ensemble camerounais doit se mettre au-dessus du cadre ethnique et tribal.
Le Cameroun est notre patrimoine commun et nous devons le protéger.
Nous avons besoin de tout le monde.
Refusons le tribalisme avec la dernière énergie et unissons-nous pour un avenir meilleur.