Par René Mbarga
La société Fokou Foberd est en pleine zone de turbulences. Confrontée aux terribles difficultés financières, le top management de cette société vient après la tenue d’une réunion tripartite de décider du licenciement de 150 employés, principalement dans ses démembrements de Douala et de Yaoundé. À la lecture des listes publiés ces dernières heures, les conducteurs de semi-remorques, vendeurs, chauffeurs et d’autres petits ouvriers, constituent le gros du lot des personnels visés par la mesure.
Les robinets de la ligne 94, 65… fermés
Fondateur d’une chaîne de magasins et de quincailleries éponymes; le nom de Bernard Fokou est également associé à Foberd un démembrement de l’empire spécialisé dans la fabrication des vins, spiritueux et drogueries. Bailleur de fonds du rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), le parti au pouvoir dans la région de l’Ouest, cet homme d’affaires qui compte parmi les plus représentatifs du Cameroun ; apparaît comme une victime collatérale des audits enclenchés dans le cadre des lignes 94, 65 et autres logés aux ministères des finances et de l’économie.
