Par Joseph OLINGA N.
En réponse à la sortie de l’archevêque de Douala, Monseigneur Samuel Kleda, le secrétaire général adjoint du comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), Grégoire Owona indique que l’archevêque de Douala est un prélat qui a pris position.
Le secrétaire général du Rdpc, au pouvoir, souligne que “Il (l’archevêque de Douala, Monseigneur Samuel Kleda) est sorti du cadre de ses fonctions.”
Face aux critiques liées à l’âge avancé du chef de l’État camerounais et aux appels à candidature émis par des caciques du parti au pouvoir, le secrétaire général du Rdpc indique que “Nous au Rdpc, nous attendons la fin du mandat. Le président a dit qu’il va aviser.”
Oppositions
Lui aussi invité de la chaîne française “Radio France Internationale”, le député et président du Front camerounais pour le changement (Fcc), Jean Michel Nintcheu pense que “La candidature de Paul Biya serait une provocation.” La même source souligne que ” Tout le monde sait que Biya ne dirigé plus le Cameroun.”
Le chef de file du Front camerounais pour le changement explique que “Il (le chef de l’État camerounais, Paul Biya) n’arrive plus à se mettre Debout. Cette situation a créée une multitude de camps qui discutent le pouvoir.
Clergé catholique
Les sorties du secrétaire général adjoint du Rdpc, Grégoire Owona et du député et président du Front camerounais pour le changement, Jean Michel Nintcheu font suite à celles des archevêques de l’église catholique romaine de Douala et Yaoundé.
Sur les ondes de Radio France Internationale, l’archevêque de Douala, Monseigneur Samuel Kleda a indiqué qu’une autre candidature du chef de l’État camerounais serait “irréaliste”. De même que le prélat a appelé à l’organisation d’une transition pacifique au sommet de l’État.
Pour sa part, l’archevêque de l’église catholique romaine de Yaoundé, Monseigneur Jean Mbarga a appelé les fidèles catholiques à exprimer leurs suffrages lors de l’élection présidentielle prévue au mois d’octobre 2025. Selon le chef de file de l’église catholique dans la capitale politique Yaoundé, l’expression des suffrages au cours de cette élection est décisive pour pour la paix, la réconciliation, le vivre-ensemble, la charité et l’aide aux pauvres.
Âgé de 91 ans, le chef de l’État camerounais, Paul Biya est au pouvoir depuis le 6 novembre 1982. La longévité de son magistère au sommet de l’État fait l’objet de vives contestations dans l’opposition et au sein d’une importante frange de l’opinion publique camerounaise.