Par Joseph OLINGA N.
C’est un courroux sans précédent en la matière. Principale autorité administrative de l’arrondissement d’Ayos, dans le département du Nyong-Et-Mfoumou, dans la région du Centre, au Cameroun, le préfet Moloka Alain Ekwe s’insurge contre l’abattage, la vente et la consommation des viandes de chiens et de chats domestiques. Des activités ayant visiblement le vent en poupe dans l’arrondissement d’Ayos.
La décision prise par le «chef de terre» du département de l’arrondissement d’Ayos, outre l’interdiction d’abattage, de vente et de consommation de ses compagnons de l’Homme, indique que toute personne en violation de la décision préfectorale, prise le 11 novembre 2022, «sera sanctionnée par une amende allant de 500 000 Francs Cfa à 5 000 000 de Francs Cfa.» Des pénalités, précise le sous-préfet, «stipulés à l’article 20 de la loi N° 2000/017 du 19 décembre 2000.» Une disposition, précise l’administrateur civil principal, qui n’exclut pas les poursuites judiciaires.
La décision dont copie a été transférée au préfet du département du Nyong-Et-Mfoumou ainsi qu’au procureur de la République d’Akonolinga instruit les chefs d’unités des forces de maintien de l’ordre et les chefs traditionnels de l’arrondissement d’Ayos de veiller à la stricte implémentation de cette mesure.