Par Joseph OLINGA N.
Assis sur une chaise, à l’entame d’un dépotoir improvisé d’ordures ménagères, sur une rue comme beaucoup d’autres de la ville de Yaoundé Richard Makon, universitaire et paneliste bien connu des plateaux de télévision dominicaux consacre à sa lecture. Autre cliché, une jeune dame, l’air enjoué et le vestimentaire impeccable pose dans un dépôt d’ordures de fortune mais volumineux, encastré en des habitations huppées et laisse entrevoir des marques d’un espaces qui aurait servi de voie de circulation en d’autre contexte. Plus loin, c’est un groupe de jeunes. Installé sur une place haute du centre ville de Yaoundé, lui-même surplombé par un immeuble ministériel bien connu des habitants de la capitale politique camerounaise brandissent des pancartes aux écriteaux évocateurs. Un seul message transparaît : “Yaoundé n’est pas une poubelle.”
Photographies pour le moins explicites immortalisées par des habitants d’une ville qui ploit sous des monticules de déchets de toutes natures.
Yaoundé, la capitale du Cameroun expose et émane la putrifaction des urbaine. Une situation qui semble désormais partie intégrante de la vie des habitants de la ville aux sept collines.
Mouches, moustiques et vermines.
La situation qui prend sa genèse dans la deuxième moitié de l’année 2024 a pris des proportions. Entre amas d’ordures visibles à de nombreux coins de rue, les odeurs pestilentielles qui agressent les narines des visiteurs et les nuées de mouches qui envahissent les produits alimentaires, les yaoundeens ont depuis longtemps appris a partager leurs couches avec les hordes de moustiques et autres vermines.
Difficile de dire pour l’instant de dire les causes profondes de la décrépitude que connaît “Yaoundé la capitale”. A travers quelques tentatives d’explications, certaines autorités soulignent l’absence d’opérateurs en charge de la salubrité urbaine. En attendant une solution à l’intoxication de masse que connaissent les citoyens de la ville de Yaoundé, place est à la meilleure pose photographique prise sur l’une des poubelles qui jonchent la ville de Yaoundé. On ne boude pas l’air du temps.