Par Zobel A Mbon
D’après des études menées par les chercheurs et les rapports spécifiques des institutions supérieures de contrôle et plus particulièrement la conac, la corruption demeure une préoccupation nationale, et la région du littoral n’en n’est pas épargnée. Malgré les efforts consentis par le gouvernement camerounais pour combattre pour combattre ce phénomène afin d’offrir de manière substantielle des meilleures conditions de vie aux populations, certains concitoyens continuent d’entretenir la corruption qui les condamne dans la pauvreté et la misère ambiantes.
Conscients de la gravité et des conséquences de ces comportements contraire à l’éthique et qui sapent les efforts de développement du Cameroun, le chef de l’État Paul Biya a depuis des décennies engagé une bataille féroce contre ce phénomène en mettant en place une politique de lutte contre la corruption matérialisée par la création de la commission nationale anti corruption, et une stratégie nationale de lutte contre la corruption a été élaborée et validée par le gouvernement et ses partenaires au développement et ce depuis le 28 février 2011.
La mise en place de cette stratégie doit s’operer dans tous les secteurs d’activités, avec la contribution des autorités politiques, administratives, traditionnelles et réligieuses. C’est dans cette optique que les plans régionaux sont élaborés afin de favoriser l’exécution de ladite stratégie au niveau régional. Dans cette dynamique,les performances de sont avérées certes insuffisantes, car en déça de la moyenne. Mais elles ont connu une constante progression au cours des dix dernières années d’exécution des plans d’action régionaux à lutter contre la corruption.
La région du Littoral est partie d’un taux d’exécution de son plan d’action de 15,40% entre 2012 et 2013 pour 30,24% en 2021. Mais dans l’ensemble , le taux moyen d’execution de ce plan d’action est de 26,35% tandis que la moyenne nationale est de 35,75% très largement en déça de la moyenne (50%). La détermination à tordre le cou à ce cancer social reste à questionner d’où l’impérieuse nécessité de joindre les efforts pour combattre avec plus de vigueur cette gangrène afin d’atteindre la barre de 50% des réalisations planifiées.
L’atelier de trois jours qui s’est ouvert à Douala, permettra aux participants d’acquérir des connaissances, d’échanger des expériences de bonnes pratiques en matière de lutte contre la corruption.Il sera donc question d’évaluer l’exécution du plan d’action de lutte contre la corruption de la région pour l’année 2022, fondée sur une réalisation effective ou non des activités ayant été planifiées pour 2022. Examiner les actions opérationnelles à exécuter dans le cadre du plan d’action 2025. Les résultats de ces assises sont attendus. C’est donc dire l’importance que revêt cet atelier au regard des enjeux et défis de la lutte contre la corruption dans la région du littoral.