Par Joël Onana
Me Nkom est confrontée à une pression constante et à des attaques visant à museler son activisme. Son organisation, le Redhac, a été suspendue par le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, pour des motifs qu’elle juge fallacieux. Elle a également été convoquée à plusieurs reprises par les autorités administratives et judiciaires, notamment pour avoir brisé des scellés qu’elle estimait avoir été apposés illégalement sur les locaux du Redhac.
Les accusations portées contre elle incluent la “tentative d’atteinte à la sûreté de l’État et de financement du terrorisme”, des accusations qu’elle rejette catégoriquement. Face à cette situation intenable, Me Nkom envisage l’exil comme une ultime solution.
“Je ne peux pas continuer à travailler dans un environnement où mes droits fondamentaux sont constamment bafoués”, a-t-elle déclaré.
Les prochaines semaines seront sans doute cruciales pour l’avenir de Me Alice Nkom.