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Par Joseph OLINGA N.
La dernière passé d’armes entre le ministre délégué auprès du ministre de la justice, Jean De Dieu Momo et ses pourfendeurs est d’actualité sur les plateformes électroniques. Sous des profils difficilement identifiables au premier coup d’œil, des internautes affirment que Jean De Dieu Momo, l’intérimaire de l’inamovible ministre de la justice, garde des sceaux, Laurent Esso “a tenu une réunion au ministère de la justice revendiquant urbi et orbi la position de garde des Sceaux.”
Les mêmes sources indiquent que le ministre de la justice “a pris soin de laisser quelques délégation de signature à quelques hauts fonctionnaires du ministère de la justice selon les dossiers.” Situation à l’origine d’une tension perceptible au sein du ministère de la justice.
Responsable du département.
Pas de quoi refroidir le ministre délégué auprès du ministre de la justice. A travers une mise au point diffusée sur les mêmes canaux, Jean De Dieu Momo soutient être l’intérimaire du garde des sceaux. “Étant donné le principe de la continuité de l’administration, est-ce qu’un tel intérim doit être décidé par un décret présidentiel ou une lettre du Premier ministre?” Rétorque le ministre délégué auprès du ministre de la justice.
Le sémillant ministre délégué auprès du ministre de la justice indique, dans une rethorique imagée que la délégation de signature ne fait pas l’objet d’un débat au Minjustice. “S’agissant de la délégation de signature aux collaborateurs, est-ce qu’on peut reprocher à l’intérimaire de fait ou de droit d’exiger que les titulaires de ces délégation discriminent les dossiers à signer et réservent à l’intérimaire ceux qu’ils soumettaient au titulaire du poste?” Questionne Jean De Dieu Momo qui martèle “Qui est responsable du département en l’absence du titulaire et en présence d’un membre du gouvernement ?”
Dans les faits, le ministre délégué auprès du ministre de la justice affirme faire l’objet d’une cabale. Selon lui “L’auteur de ce post a été de toute évidence envoyé tester le Ministre délégué.”
Remaniement ministériel
Résolument engagé dans une bataille sans merci contre des adversaires dont il dit connaître les identités, le président du parti, les Patriotes démocrates pour le développement du Cameroun (Paddec) qui n’a pas perdu ses réflexes d’opposants n’a pas manqué de répondre à Jeune Afrique. Le magazine qui publie depuis Paris lui imputant, lui aussi, l’ambition de lorgner le siège du titulaire au poste dont l’état de santé est décrit comme préoccupant.
Si le ministre délégué auprès du ministre de la justice, Jean De Dieu Momo martèle être légitimement détenteur de la délégation de signature permanente au ministère de la justice, le ministre délégué auprès du ministre de la justice, Jean De Dieu Momo souligne aussi que le ministre de la justice, Garde des sceaux, “n’a absolument pas l’intention de démissionner ni de demander d’être démis de ses fonctions pour cause de lassitude.”
Annoncé comme remplaçant du ministre de la justice dans la perspective d’un remaniement ministériel dont l’évocation faite par Jeune Afrique serait prévu “avant la présidentielle d’octobre prochain”, Jean De Dieu Momo soutient que “Non je ne croit pas à un remaniement ministériel avant la présidentielle 2025.” Selon l’ancien candidat à l’élection présidentielle “Ce ne serait pas stratégique de démobiliser son équipe de campagne au moment crucial.”
