Par Mon’Esse
Le mouvement Debout contre la dépénalisation de l’homosexualité a, vendredi, porté plainte contre l’officier de police Christelle Eboa et une de ses partenaire, commissaire de police, pour pratiques homosexuelles et atteinte à la pudeur impliquant un haut gradé de la police camerounaise, l’ex-délégué régional à la Sûreté nationale pour le Centre, Josué Ossomo.
Cette Ong indique que, depuis le 25 juillet, des images et vidéos circulent largement sur les réseaux sociaux et diverses plateformes en ligne, montrant de manière explicite ces personnes se livrant à des partouzes et actes homosexuels.
«Ces faits sont d’autant plus préoccupants qu’ils impliquent des personnalités occupant des postes de responsabilité au sein des forces de l’ordre, censées incarner le respect de la loi et des valeurs morales de la société camerounaise. Leur comportement, tel que dépeint par ces images, est susceptible de jeter le discrédit sur l’institution policière et d’éroder la confiance du public.»
Au procureur de la république près le tribunal de grande instance du Centre, Debout contre la dépénalisation de l’homosexualité rappelle que la loi s’applique à tous, et donc que les valeurs ne sont pas à géométrie variable.
Depuis l’éclatement de cette sombre affaire, le commissaire de police Ossomo a été relevé de ses fonctions et se trouve sous exploitation à la police judiciaire, alors que l’officier Eboa, elle aussi arrêtée, a été vendredi victime d’un accident cardiaque et a été admise d’urgence dans une officine tenue par la police.
On rappelle que la pratique homosexuelle est, au Cameroun, punie de 6 mois à 5 ans et d’une amande entre 20.000 et 200.000 francs.
