Par Serge Aimé BIKOI
Depuis le 16 octobre 2025, tous les jours procès-verbaux des travaux des 58 commissions départementales de supervision en provenance de toute l’étendue du territoire et des 108 commissions locales de vote de la diaspora ont été transmis à la commission nationale de recensement général des votes (Cnrgv) conformément à la loi.
Enow Abrams Egbe a, d’emblée, fait savoir que la Commission nationale de recensement général des votes tient ses travaux depuis ce vendredi, 17 octobre au siège du conseil constitutionnel. Présidé par un membre du conseil constitutionnel, cet organe comprend également deux magistrats de l’ordre judiciaire désignés par le premier président de la cour suprême, cinq représentants de l’administration, cinq représentants d’Elecam et un représentant de chaque candidat. Cet organe procède au décompte général des votes au vu des procès-verbaux transmis par les 58 commissions départementales de supervision et les commissions de vote de la diaspora.
Le patron du conseil électoral d’Elections Cameroon signale qu’à chaque étape, “l’inclusion, la traçabilité, la transparence et le respect scrupuleux des procédures légales sont garantis et se déroulent conformément à la loi”. Au-delà de l’évocation des 31.653 commissions locales de vote, Enow Abrams Egbe relève qu’à ce stade de l’évolution des opérations, il ne lui est pas possible de disposer des statistiques qui sont actuellement analysées par les commissions compétentes et qui pourront être utilement mises à la disposition du public une fois les résultats proclamés par le conseil constitutionnel.
Elecam indique, in fine, que l’élection présidentielle du 12 octobre s’est déroulée dans un climat de calme relatif, de maturité démocratique et de responsabilité citoyenne. Raison pour laquelle Enow Abrams Egbe exprime sa gratitude à l’endroit de toutes les parties prenantes ayant contribué à “ce déroulement exemplaire”. La patron du conseil électoral n’a pas communiqué sur les bavures dont certains agents de la direction générale des élections ont été victimes dans certaines régions camerounaises. Des agents électoraux de Douala 5ème ont, par exemple, subi des formes de violence physique le 15 octobre venant des populations courroucées parce que ayant soupçonné des manœuvres de falsification des procès-verbaux. Silence radio observé sur ce sujet dans la communication du patron du conseil électoral.
