Panorama papers
Par Joseph OLINGA N.
Auteur du livre “Les années Biya”, le journaliste et Directeur de publication du quotidien Le Jour est l’invité de Radio France Internationale (Rfi). Interrogé sur le poids politique du président de l’Union nationale pour la démocratie (Undp), Bello Bouba Maïgari, Haman Mana indique que
“A l’heure actuelle, on sait que Bello Bouba peut-être, n’est plus ce qu’il était à cette époque-là.”
Une allusion au contexte qui prévalait lors de la première élection, liée au retour au multipartisme, en 1992.
Le candidat de l’Undp avait obtenu un peu plus de 19% des suffrages exprimés, derrière Ni John Fru Ndi, candidat du Social demicratic front (Sdf) porté par l’Union pour le changement (plateforme de l’opposition) qui perd d’une courte tête face au candidat Paul Biya du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc).
Trois décenies plus tard, le contexte est-il le même? Pour Haman Mana, le président de l’Undp, Bello Bouba fait partie de l’équation relative à l’issue du scrutin présidentielle prévue au mois d’octobre prochain. Sur les antennes de Rfi, l’auteur des années Biya relativise néanmoins.
Tout en émettant un doute sur l’admission de la candidature du candidat Maurice Kamti du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), Haman Mana indique
“A ce qu’il me semble, peut-être que Bello Bouba Maïgari n’est pas un protagoniste décisif dans l’élection de 2025, sauf s’il adoube Maurice Kamto.”
L’auteur Des années Biya, Haman Mana pense aussi que Biya n’est pas le seul responsable de la situation sociale, politique et économique du Cameroun.
“La société civile, le peuple camerounais, se lie lui-même les mains dans un pacte de paresse, de corruption, soutient Haman Mana.”
