Par Serge Aimé BIKOI
Jean Nkuete fait, de prime abord, le constat selon lequel depuis l’avènement de l’année 2025, singulièrement à la suite du message de fin d’année du chef de l’État à la nation camerounaise, l’on observe une fébrilité affolante des acteurs politiques et sociaux de tous bords.Selon le secrétaire général du comité central du Rdpc, les réactions de ces acteurs vont dans le sens de jeter le discrédit sur l’organe en charge de la gestion du processus électoral. Il ajoute que ces derniers s’activent à “produire des messages de déstabilisation et de diabolisation du parti au pouvoir et de son président national en sa qualité de candidat statutaire du parti à l’élection du président de la République”.
Pour Jean Nkuete, ces agissements anti-républicains, irresponsables et condamnables, qui procèdent de schémas bien huilés et mûrement réfléchis, visent fondamentalement trois objectifs:
“D’abord, susciter et entretenir un climat généralisé de peur, de tension, de panique, d’inquiétude et d’insécurité au sein des populations en cette année d’élection présidentielle. Ensuite, semer le doute et la confusion dans les esprits des soutiens traditionnels et largement majoritaires du président Paul Biya dans toutes les régions et à l’étranger, essentiellement dans les zones présentées comme les principaux réservoirs de vote en faveur du Rdpc. Enfin, préparer les consciences à des violences éventuelles dans la perspective de défaites annoncées pour certains ou non de participation au scrutin présidentiel pour d’autres”.
Face à cet état de choses, le sg du comité central du Rdpc tient à rappeler que “le Cameroun n’est pas une république des médias, fussent-ils sociaux, mais bel et bien un État de droit au sein duquel l’élection au suffrage universel est l’expression de la volonté populaire et le fondement de l’autorité des pouvoirs publics”. J..Nkuete rappelle aussi le caractère laïc de l’État qui doit être préservé et consolidé, étant entendu que la laïcité a, jusqu’ici, facilité la conduite de la lutte pour l’émancipation du peuple dans la paix, l’unité et la concorde.
Le patron administratif du parti au pouvoir en appelle donc “à la responsabilité, à la pondération, à la retenue et au respect mutuel de toutes et de tous acteurs politiques, sociaux et religieux, hommes et femmes de médias, responsables de tous bords, intervenants dans l’espace public afin de promouvoir , en cette année électorale capitale, un climat social apaisé qui confirme la singularité de notre pays et de la démocratie camerounaise dans la geosphère politique en Afrique, en privilégiant la confrontation des idées dans les compétitions politiques”.