Par Serge Aimé BIKOI
“Des gens ont le droit de recevoir qui ils veulent, d’inviter qui ils veulent. Je suis dans cette course pour offrir un contrat social nouveau aux Camerounaises et aux Camerounais. Je ne suis pas dans cette course pour des individus, pour moi-même. Je suis dans cette course pour le pays”.
Pour le candidat du Social democratic front (Sdf) à la présidentielle du 12 octobre, “tous ceux qui pensent que ce qu’ils font est juste, sont les bienvenus et peuvent les rejoindre, peuvent se rapprocher de lui. Et ceux qui pensent que ce qu’ils font ne relève pas de leurs intérêts, malheureusement, ils ne voient pas l’intérêt du pays, ils peuvent faire ce qu’ils veulent. “Je ne me laisse pas le laisser distraire”.
La position de Joshua Osih reste donc constante sur la coalition de l’opposition camerounaise. Le chairman du Sdf ne veut pas se laisser distraire par certains leaders et acteurs politiques préoccupés par le choix d’une candidature consensuelle. L’homme politique réaffirme qu’il est concentré sur l’élection du 12 octobre. C’est pourquoi il s’attache à présenter et à expliquer, de fond en comble, son programme politique. J. Osih demande à l’ensemble des concitoyens de faire un choix raisonné le 12 octobre.
“Vouloir réduire les électeurs camerounais à des gens qui n’ont pas la maturité nécessaire de faire des choix et donc d’autres personnes devraient faire le choix pour eux, c’est une insulte pour ce pays et pour tous ceux qui iront voter le 12 octobre”, ajoute J. Osih. Le candidat du Sdf à la présidentielle estime que nul n’a le droit de venir arracher le droit démocratique aux Camerounais de venir choisir parmi douze candidats. Ce n’est pas la priorité d’un candidat. La priorité, c’est de dire aux Camerounais ce que l’on veut faire concrètement pour l’avenir du pays.
**** Le choix de la candidature consensuelle de l’opposition/ “Une manœuvre des officines du régime de Yaoundé” selon Osih
“Tous ceux qui parlent d’une coalition ou d’une alliance sont agités par des officines du palais présidentiel qui financent ça. C’est commandé par le palais présidentiel ; c’est eux qui financent ça pour faire croire aux uns et aux autres que les Camerounais sont tellement bêtes qu’ils ne peuvent pas choisir eux-mêmes. Au finish, l’homme politique pense qu’il ne faut pas faire croire aux Camerounais, à quelques jours d’une élection, qu’il faut absolument que les Camerounais se mettent ensemble pour qu’il y ait un résultat. “C’est complètement faux, conclut J. Osih. Cela n’a absolument rien à voir ni politique, ni mathématiques. On n’a aucune garantie que ça donne un résultat. Si nous sommes douze dans cette élection, laissons les Camerounais faire le choix! C’est ce que la démocratie permet à tous les électeurs de choisir librement leurs candidats. Cessez donc de penser qu’ils n’ont pas la maturité politique nécessaire pour faire ce choix et que quelqu’un d’autre doit s’asseoir quelque part pour faire le choix pour eux. Je m’insurge contre cela.”
