Par Joseph OLINGA N.
La spéculation vécue sur les marchés camerounais tout au long de l’année 2024 connaît des pics perceptibles depuis l’entame du mois de décembre, période consacrant l’entame des approvisionnements pour les fêtes de fin d’année.
Sur les places marchandes camerounaises, l’inflation atteint désormais les 30%, en comparaison avec les prix déjà spéculatifs pratiqués sur les produits alimentaires de consommation courante tout le long de l’année.
Visiblement dépassé par les cours sur les marchés, le ministre du commerce annonce l’ouverture d’espaces commerciaux de circonstance pour “accompagner les consommateurs de façon optimale dans un contexte global de renchérissement des prix des produits de première nécessité.”
La mesure énoncée par le ministre camerounais du commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana est, selon les termes du communiqué rendu public le 18 décembre 2024, destinée aux populations de la ville de Yaoundé. L’opération qui débute le 21 décembre courant a pour point d’ancrage le Boulevard du 20 mai, le carrefour Meec et l’esplanade de l’ancienne sous-préfecture de Yaoundé IV, à Ekounou.
Aussi partielle que parcellaire, la solution proposée par le ministre camerounais du commerce pour lutter contre l’envolée des prix sur les marchés camerounais vise une dizaine (huit) de produits alimentaires (voir communiqué de presse). Dans le même temps, la consommation courante compte au moins vingt produits alimentaires de première nécessité.