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Par Joseph OLINGA N.
A travers une correspondance adressée au président du conseil électoral, Abdouraman Hamadou Babba propose l’implication des huissiers de justice dans le processus de dépouillement des bulletins de vote et l’enregistrement des procès verbaux y relatifs. A l’intention de l’organe en charge de l’organisation des élections, l’activiste sociopolitique explique que “Le procès verbal de constat établi par l’huissier de justice serait destiné à chaque membre de la commission départementale de supervision pour faire valoir et servir ce que de droit devant la commission nationale de recensement général des votes et, éventuellement, devant le Conseil constitutionnel.”
La correspondance déposée à Elections Cameroon ce 02 avril entend apporter une solution à la mise en application des dispositions contenues dans l’alinéa 3 de l’article 67 du Code électoral.
Procès verbal.
L’alinéa 3 de l’article 67 du Code électoral dispose en effet que “Les travaux de la commission départementale sont consignés dans un procès verbal signé du président et des membres présents, établi en autant d’exemplaires que de membres plus deux.” La même disposition précise que “Chaque membre signataire en reçoit un exemplaire. L’exemplaire détenu par les représentants d’Elecam faisant foi. Ce procès verbal est transmis dans les soixante-douze (72) heures à la commission nationale de recensement général des votes, accompagné des documents provenant des commissions locales de vote.”
Transparence et cohésion nationale.
En faisant constaté les procès verbaux par les huissiers de justice, Abdouraman Hamadou Babba pense que cela pourra faire éviter les dysfonctionnements constatés lors de l’élection présidentielle de 2018. Une élection, soutient Abdouraman Hamadou Babba “dont les conséquences néfastes se font encore ressentir sur la cohésion nationale.”
Abdouraman Hamadou Babba estime que la prise en compte de cette proposition pourrait garantir la transparence de l’élection présidentielle prévue au mois d’octobre prochain.
