Par Serge Aimé BIKOI
Robert Bapooh Lipot, éminent cadre de l’Union des populations du Cameroun (Upc), soutient que profaner la mémoire d’Ernest Ouandie tel qu’Elimbi Lobe, ancien conseiller municipal à la commune d’arrondissement de Douala V, l’a fait le 23 février 2025 sur Info Tv, en le traitant de bandit, c’est profaner la mémoire de tous les martyrs de la Réunification et de l’indépendance du Cameroun où le chef de l’État, Paul Biya, vient de parachever l’institutionnalisation de la légitimation du combat upeciste.
Selon Robert Bapooh Lipot, cette posture d’Abel Elimbi Lobe “cache mal un appel larvé à des vexations multiformes de nature à menacer la paix sociale dans une période délicate de la vie de la nation camerounaise. L’Union des populations du Cameroun, havre de paix et de concorde, réprouve la sortie scabreuse d’Elimbi Lobe et appelle le peuple vigilant nationaliste camerounais à s’approprier la légitimation du combat upeciste devenue réalité en vue de la réconciliation des fils et filles du Cameroun et la réparation des violences polymorphes infligées aux nationalistes”.

Paneliste de l’émission “Libre expression” diffusée par Info Tv le 23 février 2025, A. Elimbi Lobe a, affirme le cadre du parti historique, soutenu malicieusement la délégitimation du combat du peuple nationaliste, en qualifiant le dernier agneau sacrificiel, Ernest Ouandie, de bandit. E. Ouandie, vice-président de l’Upc, exécuté le 15 janvier 1971 à Bafoussam, est le dernier du triumvirat visionnaire d’un pays uni, libre et indépendant au prix de sa vie. Ce nationaliste est, rappelle Bapooh Lipot, “celui qui a eu le courage de continuer le combat révolutionnaire au Cameroun et d’affronter le régime colonial tortionnaire et sanguinaire de Yaoundé après l’assassinat du Secrétaire général de l’Upc, Ruben Um Nyobe, le 13 septembre 1958 et celui du président de l’Upc, Félix Roland Moumie, le 3 novembre 1960.