Avec Saint Eloi Bidoung
L’information a été adressée par des prébendiers et des flibustiers associés à des ignares accomplis, pour le compte d’un régime parallèle constitué d’aigris ignorants et sans courage.
Louis Paul Motaze dans l’étau des journaleux.
Ces cons-frères, ayant trouvé refuge dans la plus grande poubelle des réseaux sociaux, plus cons qu’ils n’en ont l’air, démontrent qu’ils sont vraiment des frères cons. Tous, de la même aire géographique, ont obtenu leurs bourses et stages professionnels au prix ou grâce (à) des compromissions administratives d’une diplomate, l’épouse d’un opposant au président de la République aujourd’hui en perdition dans le monde politique.
De quoi s’agit-il ? Il s’agit de tout, sauf du journalisme. Qui sont-ils, ces gens qui s’érigent du jour au lendemain en donneurs de leçons de gouvernance ? D’où vient-il que, subitement, ceux-là s’emparent des réseaux sociaux pour y développer un journalisme d’un autre genre, s’attaquant sans vergogne à des hommes accomplis ? Pour qui se prennent-ils donc, ces malappris, cette racaille qui ne sait pas qu’une phrase, c’est sujet-verbe-complément ?
D’où cela vient-il que des analphabètes, bêtes et méchants, ces allumés, des illuminés malvoyants, peu pensants et mal-pensants, mettent au service du Mal le peu d’intelligence que des hommes peu éclairés leur prêtaient encore ?
Ils se sont revêtus de la camisole de journaleux, sèment la terreur, traumatisent et émettent des jugements de valeur sur des hommes ayant bâti leur réputation sur l’honneur, la fidélité, la loyauté à un homme, l’engagement et la ferme détermination à démontrer que le premier facteur de la réussite, c’est le travail – comme dirait quelqu’un, «la vraie magie, c’est le travail» – une valeur saine.
Qui sont-ils, ces individus de peu de foi, ces journalistes dont personne ne se souvient avoir eu comme camarade ni à Lille, ni à l’ESIJY, ni à l’ESSTIC, encore moins à l’institut supérieur Siantou ?
Où sont-ils donc passés, ces grands journalistes à la réputation établie, pour défendre le plus beau métier au monde qu’ils ont exercé avec passion et un talent certain ? Alain Belibi, Charles Ndongo, Jean François Mebenga, François Marc Modzom, Daniel Anicet Noah, Denise Epote, Eric Chinje, Alain Foka, Fidèle Tchinda ou encore Célestin Lingo ? Que sont donc devenus les Jean Claude Ottou, , Anatole Bihina, Jean Vincent Tchienehom, Félix Cyriaque Ebolé Bola, François Bambou, ou encore Ibrahim Chérif, qui ont donné du sens à ce métier dans ce pays ?
Où sont-ils passés, ces grands professeurs, le Fameux Ndongo, Ndembiyembe, Boyomo Assala, Albert Mbida ? Pourquoi avez-vous abandonné ce pan important de la communication à des brigands, des charognards sans éthique, sans foi ni loi, sans peur ni pudeur, à des mercenaires qui ignorent tout du métier de journaliste ?
Ces sans-abris, mieux, ces «SDF» médiatiques ont trouvé un logis de fortune dans la plus grande poubelle, je dirai même, le plus grand bac à ordures des réseaux sociaux. Ils y pataugent allègrement, comme des filles de joie dans les rues de Pigalle, ce que François Marc Modzom a gentiment appelé, au sujet de Martinez Zogo, assassiné, «la pratique du journalisme d’un autre genre».
Le rapport dit «Gafi».
C’est une gaffe de la presse électronique, une catastrophe. C’est l’expression, par excellence achevée, de la déliquescence, de la morale et de l’éthique dans la transmission de l’information et qui porte une atteinte grave à la dignité de ceux qui ont exercé ce métier avec amour, avec le respect des exigences d’apprentissage, de connaissance, de rigueur…
C’est un appel pressant que je lance aux professionnels, enseignants et militants de tous bords. C’est un impératif catégorique de se mettre ensemble, au-delà des clans auxquels vous appartenez pour défendre sans économie d’énergie, le métier que vous avez exercé avec un talent. Il faut sauver l’information, l’arracher des mains et du diktat de la racaille qui fait prospérer le journalisme de caniveau sur les plus grandes plates-formes réservées à l’information.
Paul qui persécute Paul
Le train de Paul, promoteur du l’«IGV » « Information à grande vitesse» a déraillé et viré en brousse, il aurait pu être le confrère de Patrice Etoundi Mballa s’il savait écrire. Il aurait pu parler à genoux devant Alain Belibi, s’il pouvait s’exprimer en français courant et facile. C’est à la satisfaction de ces conditions qu’Augustin Charles Mbia en aurait, certainement, fait un présentateur à la Crtv.
Leçon à retenir, mon cher Paul.
Dans le métier de journaliste, on affuble pas de mots, et de maux, des hommes comme Kemmogne, Amougou Belinga comme Louis Paul Motaze ou Ferdinand Ngoh Ngoh, qui doivent leur réussite au travail.
Quand la bouche mord la main qui lui donne à manger, le moins qu’elle risque, c’est une claque pour diffamation et dénonciation calomnieuse. Ça va chercher dans les 10 ans d’embastillement, ferme.
L’Italie a eu Carlo de Benedetti, Sylvio Berlusconi ; la France a eu Strauss-Kahn, Dominique de Villepin, Mère Teresa ; le Cameroun a Kemmogne, Amougou Belinga, Louis Paul, Ferdinand et Chantal Biya, pour répandre l’épidémie de la charité.
Quel gâchis ! Comme on le dit, «nul n’est prophète chez soi». Mon cher Paul, il est temps de quitter tes oripeaux de vengeur à la noix. Je me suis laissé dire que tu as obtenu une bourse pour aller apprendre le journalisme ; celui-là qui a fabriqué des icônes ici et ailleurs. Il n’y a pas de honte à aller chercher chez ceux qui ont fait. Assieds-toi donc et apprends, et pour le moment laisse la place aux connaisseurs qui connaissent.
