Par Joseph OLINGA N.
Dans son edition en ligne, le magazine Jeune Afrique explique que le ministre délégué auprès du ministre de la justice, Jean Des Dieu Momo est en passe d’hériter du principal siège du ministère de la justice.
Le magazine diffusé à partir de la ville de Paris souligne après trois mois d’absence du titulaire, Laurent Esso, considéré comme l’un des piliers du régime Biya “Les parapheurs, jadis signés par le numéro deux du gouvernement, sont désormais pour la plupart acheminés à son ministre délégué Jean De Dieu Momo, qui a obtenu une délégation de signature.”
Une situation qui semble convenir au secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh dont la mauvaise qualité des relations avec le ministre de la justice, hospitalisé en France depuis trois mois, est de notoriété publique.
Sur la base des confidences glanées auprès des collaborateurs du chef de l’État camerounais Paul Biya, le magazine soutient que le ministre délégué auprès du ministre de la justice Jean De Dieu Momo pourrait hériter du fauteuil de son patron à l’issu du énième remaniement ministériel qui se sussure dans les salons huppés de Yaoundé.
Selon Jeune Afrique, l’épilogue n’est pas pour déplaire au titulaire du parchemin de la justice camerounaise. Le magazine indique que le garde des sceaux camerounais “a confié à des proches son désir de se retirer de la vie publique.” Une carrière de haut commis entamée depuis l’année 1969.
Selon le magazine émettant sur la place parisienne “le président Paul Biya a, en effet, confié à ses proches collaborateurs la mission d’œuvrer à la constitution d’une nouvelle équipe gouvernementale avant l’élection présidentielle prévue en octobre 2025.”