Par Iliassou NCHINGOU
Au Cameroun, l’Intelligence artificielle (IA) représente une opportunité exceptionnelle pour les jeunes.
Malheureusement, elle reste encore largement méconnue par cette tranche de population. C’est dans cette optique la Fondation Snk en partenariat avec IA For Africa Initiatives a procédé du 23 au 25 juin dernier à Bafoussam au lancement national de la première édition du Snk IA Challenge 2025. Il a pour objectif d’inspirer le changement et investir dans l’avenir.

Au total, 20 jeunes dont l’âge varie entre 16 et 35 ans sélectionnés sur 185 candidats après un casting rigoureux se sont formés à l’utilisation de l’IA. Les travaux étaient sous la supervision de Marianne Anavaï Doubaye, représentante de l’initiateur du projet Steven Nbienou Kouadjo, président de la Fondation SNK accompagnée des experts formateurs.
Dans son message de circonstance, Marianne Anavaï Doubaye a indiqué l’initiative est pour les entrepreneurs ou les jeunes étudiants qui sont encore des apprenants et constituent le futur de demain, il est très important pour la fondation de préparer ces jeunes à amorcer le changement, à investir et à se construire autrement. « Nous sommes dans un monde qui évolue et qui, constamment, contribue de se récréer et d’imaginer encore plus grand.
Donc c’est important de pouvoir inspirer les jeunes et leur donner l’opportunité de se construire », souhaite Marianne Anavaï Doubaye, représentante du président de la Fondation SNK. Il était donc question d’enseigner aux participants ce qu’est l’IA et ce qu’elle n’est pas.
« Nous les avons outillés sur ce que l’Intelligence artificielle peut faire et ne peut pas faire. Nous les avons appris comment elle impacte les différents métiers parce qu’aujourd’hui, elle est dans presque tous les secteurs et change les codes de chaque métier ».
explique Hervé Tiwa, expert formateur.
Pendant trois jours, ils ont été formés sur plusieurs modules à savoir les fondamentaux de l’IA, les techniques de prompte, comment l’IA peut aider les jeunes à gagner de l’argent entre autres. Pour les participants, le projet arrive à point nommé. « C’est rempli d’opportunité, à apprendre ce qu’on n’aurait même pas imaginé de connaitre un jour l’importance de l’IA pour nous dans nos différentes activités.
En 2025, on peut plus se passer de l’IA », indique Roline Azefack Bounan, participante. A la fin du séminaire, des attestations ont été remises aux impétrants.
Faire du Cameroun, un pionnier de l’IA inclusive.