Par Ilyass Chirac Poumie
Devant les délégations réunies à l’Assemblée générale, Donald Trump a appelé les États à renforcer le contrôle de leurs frontières et à durcir leurs politiques migratoires, estimant que des flux non maîtrisés posent des risques pour la sécurité et la cohésion sociale.
Le président a critiqué les approches internationales actuelles en matière de climat, affirmant que certaines politiques de transition énergétique pénalisent l’économie des pays développés ; il a par ailleurs qualifié, dans son intervention, le traitement médiatique et politique de la question climatique d’« arnaque ».
Sur le dossier ukrainien, M. Trump a assuré que, selon lui, l’Ukraine pouvait récupérer l’ensemble de son territoire avec un soutien occidental accru, et il a évoqué des mesures de pression économique à l’encontre de la Russie. Il a également exprimé des réserves sur l’efficacité du multilatéralisme et demandé que l’ONU concentre davantage ses efforts sur des résultats concrets.
Le ton du discours — centré sur la souveraineté et la défense des intérêts nationaux — a suscité réactions et débats parmi les États membres, certains saluant l’insistance sur la sécurité et l’économie, d’autres s’inquiétant d’un éloignement des approches coopératives traditionnelles.
L’Assemblée générale des Nations unies, tenue chaque année à New York, est un rendez-vous diplomatique majeur où les dirigeants présentent leurs priorités internationales. Le débat sur le climat, la gestion des migrations et le conflit en Ukraine figurent parmi les principaux enjeux récents et polarisent les positions entre partisans d’une action multilatérale coordonnée et défenseurs d’approches axées sur la souveraineté nationale. Le discours du président américain s’inscrit dans ce contexte de forte polarisation des priorités internationales.
