Par Zobel A. Mbon
Les données disponibles montrent que les différentes formes de violences, qu’elles soient sexuelles, physiques, émotionnelles ou psychologiques, persistent au Cameroun. La région du Centre est particulièrement touchée, avec des taux de prévalence plus élevés que dans les autres régions.
Il est important de noter que les victimes de violences basées sur le genre ont souvent du mal à accéder aux services sociaux et à obtenir justice. En effet, de nombreuses personnes préfèrent recourir à la sphère familiale pour solliciter de l’aide plutôt que de saisir les autorités.
Des initiatives ont été lancées pour lutter contre les violences basées sur le genre au Cameroun. Par exemple, Onu Femmes a organisé une campagne de 16 jours pour sensibiliser contre les violences faites aux femmes.De plus, des organisations locales travaillent pour améliorer la réponse aux situations de violences basées sur le genre.
En résumé, la situation des violences basées sur le genre au Cameroun en 2024 est toujours préoccupante, mais des efforts sont déployés pour lutter contre ce fléau. Il est important de continuer à sensibiliser et à agir pour protéger les droits des femmes et des filles.