Par Adam Newman
Très mauvaise nouvelle pour Susan Hodgson à son retour de vacances. Cette Américaine a découvert que sa maison de famille, située à Atlanta, avait été rasée par un ouvrier, sans qu’elle ne demande rien. Elle était en voyage lorsqu’une des voisines de l’habitation (où Susan ne vit plus, mais où elle a grandi et qu’elle entretient) l’a appelée pour lui dire que la maison venait d’être détruite.
“La voisine a demandé au téléphone si nous avions engagé quelqu’un pour démolir la propriété, inoccupée depuis environ 15 ans. Je lui ai répond que non, et elle m’a alors dit que quelqu’un venait de tout démolir”, raconte Susan à Fox 5.
Sur demande de Susan, la voisine a été voir l’ouvrier qui détruisait l’habitation, et ce dernier lui a répondu de se mêler de ses affaires. Susan a donc envoyé un membre de sa famille sur place, pour réclamer le permis ou un document prouvant ses droits. Et là, en sortant le permis, l’homme a compris qu’il venait de commettre une grosse erreur. “Oh, je suis à la mauvaise adresse”, a-t-il réagi… avant de ranger ses machines et de quitter les lieux, laissant tout en chantier.
L’Américaine affirme qu’actuellement, elle n’a pas encore eu de compensations de la part de l’entreprise responsable des dégâts. “Il est difficile de croire que quelqu’un se dit qu’il a le droit de venir détruire quelque chose, puis de s’en aller comme ça, sans revenir dire qu’il est désolé […] C’est un véritable gâchis. Toute la maison est effondrée et c’est un grand désordre. L’ouvrier n’a rien emporté”, déplore Susan Hodgson, qui s’est rendue à la police et a fait appel à un avocat.
Une histoire qui n’est pas sans rappeler celle qui s’est déroulée chez nous, à Annevoie en février 2012… Un grutier, engagé pour démolir une maison, a détruit la construction voisine par erreur. Son interview réalisée après les dégâts est devenue culte.