Par Julie Peh
En sa qualité de vice-présidente des États-Unis, la candidate malheureuse des dernières élections, Kamala Harris, ouvrira la session du Congrès consacrée à la confirmation de la victoire de son adversaire, le républicain Donald Trump. Kamala Harris est loin d’être la première candidate à la présidence à jouer le rôle traditionnel d’aide à la certification suite à une élection perdue. En 1961, Richard Nixon, alors vice-président, a vérifié les votes du président élu John F. Kennedy lors d’une session conjointe du Congrès.
Huit ans plus tard, Nixon allait remporter la Maison-Blanche. Le perdant de cette élection, le vice-président Hubert Humphrey, a supervisé la certification du collège électoral. Lors de l’élection présidentielle de 2000, où la Cour suprême des États-Unis a interrompu le recomptage des voix en Floride, le vice-président Al Gore a participé à la vérification des votes en faveur du président élu George W. Bush.
Ce rituel parlementaire a tourné au fiasco en 2021, lorsque 2 500 supporters républicains avaient pris d’assaut le Capitole pour tenter d’inverser le résultat des urnes et de maintenir Donald Trump au pouvoir. L’altercation a conduit à la mort de cinq personnes.
Donald Trump, 47ème président américain
Le président élu Donald Trump a remporté l’élection du 5 novembre, mais n’est pas encore officiellement devenu le 47e président des États-Unis. Il reste encore cette dernière étape à franchir.
Une fois que le Congrès aura certifié le vote, le nouveau président sera investi le 20 janvier sur les marches du Capitole. Une seconde investiture pour l’homme d’affaires, élu une première fois en 2016.