Par David Newman
Le président des États-Unis, Donald Trump, a réaffirmé lundi lors de sa cérémonie d’investiture son engagement à achever la construction du mur entre les États-Unis et le Mexique.
Il a également annoncé son intention d’imposer des droits de douane de 25% sur les produits en provenance du Mexique et du Canada dès le 1er février, justifiant cette mesure par le passage de personnes et de fentanyl (la drogue qui ravage les Etats-Unis) depuis ces pays.
Enfin, Donald Trump a souligné que le Danemark finirait par céder le Groenland aux États-Unis, qu’il considère comme stratégique pour la sécurité nationale et coûteux pour Copenhague.
Au lendemain de ces déclarations, les pays directement concernés ont répondu au nouveau président américain.
Selon la Tribune de Genève, la présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum, a lancé un appel à garder ‘’la tête froide’’ face aux premières mesures du locataire de la Maison Blanche, qui affectent directement Mexico, l’un des premiers partenaires de Washington.
‘’Il est important d’avoir toujours la tête froide et de nous en tenir aux décrets signés, par-delà le discours’’.
a déclaré la présidente de gauche pendant son habituelle conférence de presse matinale.
Elle a estimé que les premières mesures migratoires de Trump sont semblables à celles de son premier mandat (2017-2021).
De son côté, le Canada ‘’ripostera’’ fermement et rapidement si les États-Unis imposent des droits de douane de 25% le 1er février, comme l’a annoncé Donald Trump lundi après son investiture, a indiqué mardi le premier ministre, Justin Trudeau.
‘’Tout est sur la table et je soutiens le principe de droits de douane équivalents au dollar près’’.
a-t-il insisté lors d’une conférence de presse, précisant que cela ‘’aura un coût pour les Canadiens’’, rapporte la Tribune de Genève.
‘’Nous sommes Groenlandais, nous ne voulons pas être Américains’’.
a insisté mardi le premier ministre du Groenland, Múte Egede, au lendemain de l’investiture de Donald Trump, qui convoite l’immense territoire autonome danois.
‘’L’avenir du Groenland doit être décidé au Groenland’’.
a martelé, lors d’une conférence de presse, Múte Egede, reconnaissant que la situation était ‘’difficile’’.