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Par Sandra Embollo
Après cette publication, les allégations portées sur la consommation d’Elon Musk devraient encore aller bon train. L’homme d’affaires était accusé ces dernières semaines de consommer régulièrement de la kétamine, des champignons et de l’ecstasy. Mais Elon Musk a nié en bloc et a accusé le New York Times de mentir. Le tout, soutenu par le président Donald Trump dont il quittait officiellement le gouvernement la semaine dernière.
Une “prise de contrôle illégale” des lieux
Or, la semaine dernière, rapporte The Independent, l’équipe d’Elon Musk responsable du ministère du Doge aurait laissé derrière elle un bureau jonché de cadavres de bières, de la nourriture moisie, de montagnes de marijuana, le tout attirant rats et cafards. Il s’agissait précisément des bureaux de l’USIP (l’Institut américain pour la paix), dont l’équipe d’Elon Musk occupait les locaux depuis le mois de mars. Peu après son élection, l’administration Trump avait en effet demandé à démanteler l’institut créé en 1984 par Ronald Reagan et financé par le Congrès américain. Cette ONG avait pour but de prévenir et résoudre les conflits internationaux.
Très vite, les membres du Doge se sont approprié les lieux. L’USIP étant devenu une cible à abattre dans les coupes budgétaires d’Elon Musk, les employés du multimilliardaire ont tenté à plusieurs reprises de pénétrer le bâtiment par effraction, rapporte The Independent. En mars 2025, ils y arrivent et procèdent à une “prise de contrôle illégale”, selon George Moose, président par intérim de l’Usip.
Marijuana, rongeurs, nourriture moisie et dégât des eaux
Expulsés de force par la police et des agents du Fbi, les employés de l’USIP ont finalement pu réintégrer leur lieu de travail fin mai, après qu’une décision de justice a invalidé le démantèlement décidé par Donald Trump. Mais en réintégrant leurs bureaux, ils découvrent le bâtiment infesté de ces saletés. Colin O’Brien, responsable de la sécurité de l’Usip, affirme que des employés de Doge fumaient de l’herbe dans le bâtiment. Les bureaux eux-mêmes ont été abîmés : “De nombreux drapeaux de l’Usip avaient disparu du bâtiment”, poursuit O’Brien.
“Des dalles de plafond ont mystérieusement disparu”, poursuit le chef de la sécurité, évoquant également des dégâts des eaux importants, des barrières de sécurité pour véhicules hors d’usage, l’apparition de mauvaises herbes dans la tour de refroidissement et des graffitis sur un des murs extérieurs. En quittant les lieux en mars, les employés de l’USIP avaient dû rendre leurs ordinateurs portables, leurs téléphones portables et leurs chargeurs. À leur retour, ils retrouvent les centaines d’ordinateurs “empilés les uns sur les autres, sans aucun document attestant de leur propriété”.
“Des centaines de chargeurs ont été jetés dans des poubelles de recyclage et des poubelles, que les employés ont dû déterrer, continue O’Brien. C’était de la négligence, ces gens ne savent pas gérer un grand complexe de bureaux commerciaux à plusieurs bâtiments.”
Pour l’heure, la Maison Blanche n’a fait aucun commentaire.
