Panorama papers
Par Joseph OLINGA N.
Lancée il y a trois mois, les consultations organisées par le “Groupe de Douala” pour parvenir à la présentation d’une candidature consensuelle de l’opposition vient de présenter les profils des leaders en accord avec cette perspective. L’initiative annoncée fin janvier de l’année en cours présente cinq visages bien connus de l’espace public camerounais.
A cinq mois de l’élection présidentielle, la plateforme consensuelle de l’opposition est “provisoirement” constituée de l’ancien bâtonnier de l’Ordre des avocats, Akere Tabeng Muna. Candidat porté par le parti Univers. Le président national du Parti camerounais pour la reconstruction nationale nationale (Pcrn), Cabral Libii, le président national du Social democratic front (Sdf), Joshua Osih, la présidente nationale de l’Union démocratique du Cameroun (Udc), Tomaino Ndam Njoya et le président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), Maurice Kamto.
Au sein du Groupe de Douala, l’on explique que l’objectif est d’aboutir à la présentation d’un candidat mobilisant le consensus des leaders politiques. Mais aussi, une figure représentant les aspirations de la grande frange de la population camerounaise.
Les acteurs engagés au sein de la plateforme constituée pour l’élection présidentielle prévue au mois d’octobre prochain ont entamé des discussions pour déterminer les conditions et les exigences à la présentation d’une candidature consensuelle de l’opposition contre le candidat du parti au pouvoir.
Le Groupe de Douala, plateforme dont les principaux visages sont Sam Backa, Henriette Ekwe, Anicet Ekane et Elimibi Lobe indique actualiser l’Union pour le changement, plateforme mise en place à l’orée de l’élection présidentielle de 1992 dont le défunt leader du Social democratic front (Sdf), Ni John Fru était le candidat désigné pour porter la candidature de l’opposition camerounaise contre le candidat du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), Paul Biya.
La plateforme indique être ouverte à tous les acteurs politiques et les organisations de la société civile. De potentiels membres à qui il est exigé l’engagement au combat pour un changement réel lors de l’élection présidentielle prévue au mois d’octobre prochain.
