Par Sandra Embollo
«Nous continuerons d’accroître notre soutien à l’Ukraine. Nous intensifierons notre pression sur la machine de guerre russe jusqu’à ce que la Russie accepte un cessez-le-feu durable », préviennent-ils dans une déclaration conjointe.
Cette visite qualifiée d’« historique » intervient quatre jours après l’élection du nouveau chancelier allemand Friedrich Merz, qui s’était déjà rendu à Paris puis à Varsovie mercredi au lendemain de son investiture.
À Kyiv, le quatuor doit tenir, aux côtés du président ukrainien Volodymyr Zelensky, une réunion virtuelle avec les autres dirigeants de la « coalition des volontaires », ces pays occidentaux, essentiellement européens, prêts à apporter des « garanties de sécurité » à l’Ukraine.
Ils informeront ainsi les autres pays des « progrès réalisés en vue d’une future coalition rassemblant des forces aériennes, terrestres et maritimes pour aider à régénérer les forces armées ukrainiennes après un éventuel accord de paix et pour renforcer la confiance en la paix future », selon leur déclaration. Le président français et le premier ministre britannique assurent le pilotage de cette coalition aux contours encore flous qui s’est déjà réunie à Paris et Londres ces derniers mois.
Les Européens se rendent à Kyiv forts de l’appel de Donald Trump, qui a pressé jeudi la Russie d’accepter un « cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours ». Il a menacé de nouvelles sanctions occidentales en cas d’échec.